Oiseaux du Monde n°410 – Octobre 2023
Être invité à écrire dans l’édito des Oiseaux du Monde est sans doute un honneur, mais en quelques mots, c’est parfois difficile de se présenter et de résumer son activité.
Originaire du nord Finistère (le Bas Léon), près de pointe St Mathieu, mon activité professionnelle m’a ramené vers le centre du Finistère où je réside actuellement. Le temps passe vite et je suis retraité déjà depuis plusieurs années.
En parallèle à ma profession de fonctionnaire j’ai été sapeur-pompier volontaire pendant 26 ans, dont 23 en tant qu’officier chef de centre. Cela ne m’a pas suffi car j’ai eu des responsabilités dans le domaine des sapeurs-pompiers au niveau départemental (union départementale et représentant des sapeurs-pompiers volontaires).
La passion des oiseaux me vient de mon père qui, lors de nos promenades dans la campagne, au printemps, m’a appris à trouver facilement les nids et à les identifier. Cela m’a amené à vouloir détenir quelques oiseaux exotiques pour le plaisir et actuellement, la protection m’intéresse toujours.
J’ai débuté par la Calopsitte élégante, puis l’Agapornis roseicollis… Très vite j’ai compris la nécessité d’adhérer à un club d’amateurs d’oiseaux c’est ce qui m’a amené vers l’ACEAO de Quimper. Cependant, mes activités de Sapeur-Pompier volontaire prenant beaucoup de mon temps, j’ai suspendu mon adhésion pendant une dizaine d’années.
A mon retour au club j’ai assez vite été sollicité pour prendre des responsabilités par Jean Bescond qui en est toujours le président : trésorier, puis vice-président, correspondant des bagues et de l’I-FAP du club.
Cela ne s’est pas arrêté là, car au sein de la Région Ornithologique de Bretagne (n°6), je suis devenu le trésorier, le correspondant régional des bagues et de l’I-FAP et délégué à l’informatique. Cette dernière fonction m’amène, avec mon ami Daniel Sagot, Président de l’AOBI de Brest, à me déplacer dans le lieu où se déroule notre championnat régional qui est organisé à tour de rôle par l’un des 14 clubs de la région dans les 4 départements bretons. C’est une décision qui a été prise par le conseil d’administration de la région pour appuyer les organisateurs, nos frais d’hébergement étant pris en charge par la région.
Retrouvez cet article et bien d’autres
dans la revue Les Oiseaux du Monde n°410 – Octobre 2023
Chaque mois les Oiseaux du Monde viennent nicher dans votre boite à lettres.
POUR NE PAS EN PERDRE UNE MIETTE, ABONNEZ-VOUS !
Pour revenir à mon élevage, je me classe dans les « petits » et je ne me suis vraiment pas spécialisé dans une espèce, sauf peut-être, pendant plusieurs années dans le Perroquet Youyou, où j’ai eu de bons résultats en reproduction et aussi en concours. D’autre part, j’ai élevé des Diamants de Gould, des Touis Catherine, des Géopélies diamants et des Verdiers d’Europe bruns et j’élève actuellement des Perroquets Youyous, des Paddas de Java et des Perruches omnicolores à dos jaune et pastels.
Pour les concours, j’essaie toujours de participer au championnat départemental et au championnat de Bretagne. Ma participation aux nationaux a été très limitée. Plutôt qu’une compétition, j’ai toujours considéré le concours comme un jeu. Certes, je suis satisfait quand le juge a considéré que mes oiseaux étaient bons, mais ce que je retiens surtout c’est le fait de se retrouver entre éleveurs, dans la convivialité, et d’échanger entre nous sur différents sujets.
C’est encore Jean Bescond qui avait suggéré à notre président national que je pouvais l’épauler pour les remontées des enregistrements I-FAP dans Ornithonet. J’ai accepté et de ce fait, j’avais en quelque sorte mis un pied dans l’étrier. Ensuite, lorsque Daniel Hans a constitué son équipe, il m’a demandé si je voulais bien en faire partie, tout en conservant cette délégation. J’ai accepté à condition de n’avoir pas trop de déplacement à effectuer, car le Finistère est très excentré : la mise en place de visioconférences pour les réunions de bureau a résolu ce problème. Depuis j’ai hérité du suivi de l’application Ornitho Élevage. C’est vrai que tout cela m’occupe, mais en planifiant mes journées c’est supportable et cela ne m’empêche pas de participer à d’autres activités comme la pêche à pied au bord de mer, la pêche aux carnassiers au bord du canal de Nantes à Brest et le jardinage. Vous comprendrez pourquoi je préfère communiquer par mail que par téléphone.
Je profite de cet édito pour faire part de mes sentiments sur notre Union et son avenir.
L’attente de la publication des textes qui doivent réglementer notre passion ne facilite pas les choses.
Je pense que l’UOF (COM France) doit rester une structure fédérale, pyramidale, composée d’adhérents, affiliés à un club, lui-même affilié à une région. C’est ce qui fera sa force, à condition que les décisions et les informations circulent bien du bas vers le haut et inversement. Si besoin, un adhérent doit pouvoir être épaulé, en trouvant un correspondant à tous les niveaux de la structure.
Pour son image et par nécessité, l’UOF (COM France) doit aussi faire une place importante à la Protection.
ATTENTION : Cette zone de commentaires n'est pas un formulaire de petites annonces, les annonces ne seront pas publiées. Nous vous recommandons d'utiliser la rubrique Petites Annonces (réservée aux adhérents à l'UOF (COM France) à jour de cotisation).